À Rome, ce week-end, je me suis recueilli devant la dépouille du pape François et j’ai assisté à ses obsèques célébrées au Vatican. Le pape François est mort en cette semaine de Pâques, le lendemain d’une ultime apparition au balcon de la basilique Saint-Pierre. Son pontificat aura été marqué par une attention constante portée aux oubliés et aux plus fragiles. Dans le recueillement, dans le respect solennel dû aux morts, dans les audiences avec son entourage, il y a ce rappel essentiel : au-delà des convictions, l’hommage rendu à la dignité humaine nous rassemble. À l’évidence, le lien entre la France et l’Église catholique est ancien et charnel. Il nous oblige et nous rappelle que nous ne sommes jamais aussi forts que lorsque nous nous souvenons de nos racines, de notre culture et de notre héritage. Pensées pour tous les catholiques de France et du monde dans ce moment de douleur.